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Derniers commentaires
26 septembre 2018

Tous à table, on remet le couvert !

3 ans plus tard, le voilà, tout beau, tout neuf, le livre des recettes de voyage. Et il y a vraiment toutes les recettes, même celles apprises sur place, même les idées vues au restaurant, et même les petits pains de maïs de Virgilio Martinez <3

 

Buen provecho a todos !

 https://drive.google.com/file/d/1x-GeYJGNmQ_1bivJVWZuM5I3KXtsvtaQ/view?usp=sharing

 

Si vous avez des problèmes de téléchargement, dites-le moi, et libre à vous de l'imprimer si vous le souhaitez !

 

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5 septembre 2015

¡Bienvenidos a la casa!

Cela fait déjà 2 semaines et demie que nous sommes de retour chez nous, heureux. Nous avons déjà revu la plupart d'entre-vous, et c'était bien chouette. Merci de vous être déplacés jusqu'à nous.

Voici un dernier message avant de vous livrer "Tous à Table 2" dans quelques mois, nous vous donnons les stats, à vous de faire les moyennes les plus folles !

- 36 bus pour un total de 14976 km en 289 heures
- 2 trains (528km, 11h), 4 bateaux(183km, 8h30), 5 avions (26054km, 33h30), 2 voitures de location (26h, 647 km), 11 mini-bus (20h30, 816 km)
- en tout 388h30 de transport, soit 16 jours et 4h30 de transport ( pour 43204 km)

- 311 jours de voyage
- 31 villes différentes
- 41 lits différents
- 10 séjours chez l'habitant (ami, volontariat ou couchsurfing) et 2 colocs
- 65 livres lus (dont 4 guides de voyage)
- 8 nouveaux fruits découverts
- 4 amis croisés
- 5 pays et 36 nouveaux tampons sur nos passeports
- au moins 7 plans de La Bodinière
- 45208 listes tenues à jour
- 2 colis envoyés seulement pour 8 reçus, merci à vous ! Et un paquet de cartes postales, mais beaucoup moins que ce que nous aurions souhaité.

- 9 carnets écrits, soit 650 pages et 351 dessins, en moyenne 1 heure de travail par jour
- 49 messages publiés
- 419 commentaires écrits

- 7 bébés, nés ou annoncés
- 3 échographies

- 156 bières artisanales différentes goûtées, on fera l'impasse sur le nombre de litres
- 23 bières brassées

 

C'était différent et incroyable et marqué par les rencontres, les nouvelles amitiés, les expériences et les beaux souvenirs...

 

LNetBEN

17 août 2015

Dernier jour

Comme cette fois-ci on ne fait pas le coup du retour surprise, on peut vous dire tranquillement qu'aujourd'hui c'est notre dernier jour de voyage. Demain matin, tot, nous irons a l'aeroport de Montevideo.

Evidemment, les derniers jours d'un voyage aussi long sont souvent plein d'emotions contradictoires, entre l'envie de rentrer, la pre-nostalgie du voyage, l'attente du vol, les derniers empaquetages de sac a dos... Mais on a reussi en grande partie a eviter cet effet grace a nos hotes. Nous sommes en couchsurfing chez un couple de trentenaires tres sympas, Griselda et Sebastian. Et malgre la forte pluie qui est tombee jusqu'a vendredi soir, nous profitons de la ville en etant toujours (a nouveau ?) dans une dynamique de rencontres et de decouvertes.

Nous les accompagnons a des lectures de poesie ou des concerts. Nous faisons le tour des brasseries artisanales de la ville. Nous leur cuisinons des plats francais, eux nous apprennent a faire des pates fraiches (avec la machine, c'est plus rigolo !). Hier soir j'ai enseigne a un de leurs amis a faire un carnet comme les miens. Et puis Gri et Seba partent l'annee prochaine 6 mois en voyage, notamment en Asie, c'est donc l'occasion d'echanger conseils et informations. Ils ont rajoute l'Iran dans leur carnet de route ! :)

Quand a l'Uruguay, c'est un drole de petit pays que nous decouvrons par leur intermediaire. 3 millions d'habitants dont la moitie vit a Montevideo. Des habitants tranquilles et discrets ce qui fait des plages uruguachiennes la destination prisee des celebrites du Bresil ou de l'Argentine. Des gens qui se definissent eux-memes comme pessimistes. Les jours de pluie ne nous ont pas permis de profiter des impressionnantes plages de Montevideo (et puis c'est l'hiver), mais nous avons pu nous promener dans sa vieille ville au melange d'architectures etonnant et dans son immense feria du dimanche. C'est une ville qui nous laissera surtout le souvenir d'une belle rencontre.

Et cette fois-ci, nous vous disons a bientot en vrai ! Le prochain message sera ecrit depuis la France...

Source: Externe

 

Esta vez la fecha de fin de viaje no es una sorpresa. Entonces podemos decir que hoy es el ultimo dia de viaje. Mañana por la mañana, temprano, iremos al aeropuerto de Montevideo.

Los ultimos dias de un viaje tan largo son siempre raros, llenos de emociones diferentes : el deso de regresar, la nostalgia del viaje, la espera del vuelo, el empaquetado de las mochilas... Pero logramos a evitar esto gracias a nuestros anfitriones. Estamos en couchsurfing en una pareja de treintañeros muy simpaticos, Griselda y Sebastian. Aunque hizo mucha lluvia hasta el viernes disfrutamos de la ciudad en una dinamica de intercambios y descubrimientos.

Vamos con ellos a lecturas de poesia o conciertos. Hacemos una vuelta en las cervecerias artesanales. Cocinamos platos franceses para ellos, y nos enseñan a hacer pastas frescas (con la maquina es muy divertido)... Anoche enseñe de manera improvisada a unos de sus amigos a hacer encuadernacion. Y Gri y Seba van de viaje 6 meses el año proximo, entonces hablamos de esto, intercambiamos consejos y informaciones... Añadieron Iran en sus planes ! :)

Y Uruguay es un pequeño pais interesante que descrubimos con ellos, porque no teniamos ninguna informacion. 3 millones de personas, la mitad viviendo en Montevido. Los uruguachos son tranquilos y discretos entonces las playas son muy estimadas por las personas famosas de Brazil y Argentina. No disfrutamos de las playas impresionantes de Montevideo porque es el invierno y hizo mucha lluvia, pero paseamos en la ciudad vieja con su mezcla de arquitecturas diferentes y fuimos en la enorme feria del domingo. Es una ciudad que nos dejara el recuerdo de una encuentra hermosa.

Esta vez os decimos "hasta luego en verdad!" El proximo mensaje lo escribiremos de Francia.

7 août 2015

¡Che ! ¿Vos quieres achuda para chevar tu mochicha ?

Il est temps de vous donner quelques nouvelles maintenant que le voyage a repris.

Nous sommes donc arrivés a Buenos Aires jeudi dernier, et on s'est très vite réhabitués à ne pas être klaxonnés en permanence, à manger italien, à boire le maté... Il nous a fallu un peu plus de temps pour reprendre notre accent argentin, et pour le comprendre, mais ca va. Et puis les argentins, ces italiens d'Amérique, parlent avec les mains, donc on finit toujours par les comprendre.

Et puis surtout, nous avons habité chez Juan, et ca c'était chouette. 9 mois ont passé, nous avons changé, lui aussi un peu. Il était super content de nos récits de voyage-travail, et surtout de pouvoir bien parler espagnol avec nous deux. Comme il n'a plus accès au "squat", nous dormions directement chez lui, et nous étions les seuls couchsurfeurs. Nous avons rencontré son fils, son neveu, quelques-uns de ses amis...

Source: Externe

Ce qui est chouette en voyage quand nous revenons dans une ville déjà connue, c'est que nous n'avons pas à refaire les trucs touristiques. Donc une semaine à Buenos Aires devient complètement différente. Nous profitons des jours de soleil pour aller boire le maté dans des parcs et manger des glaces. Nous partons en excursion à Tigre dans une ville voisine. Nous refaisons une parillada (mais cette fois-ci nous la répartissons en 2 parts inégales : la viande pour Ben, les accompagnements pour moi). Nous allons à Tecnopolis, une énorme cité de la science, pour faire un atelier de graf et voir les dinosaures... 

Source: Externe

Nous avons quitté Buenos Aires et l'Argentine hier sous une pluie diluvienne, après un orage qui a duré 15heures sans pause. Et nous sommes arrivés, en ferry, dans la jolie ville de Colonia Del Sacramento, Uruguay (ou uruguach comme ils disent ici). En pleine journée de grève nationale, ce qui explique un accueil avec l'Internationale à fond dans la rue. Il est un peu tôt pour pouvoir parler de l'Uruguay, surtout qu'on n'a pas de guide pour nous expliquer. Ce qu'on a compris pour l'instant, c'est qu'ils ont le même accent, boivent autant de maté, sont des chauffeurs plus courtois, et ils ont eu un des présidents les plus atypiques et intéressants du monde, Pepe. Mine de rien, ca fait plaisir d'être dans le pays d'Amérique du sud où les droits de la femme sont les mieux respectés.

Source: Externe

A première vue, Colonia est une ville toute petite et très jolie. Les pluies ont repris, mais seulement cette nuit (bon il a quand même plus dans notre chambre, c'est dire s'il pleut beaucoup) mais ca ne devrait pas nous empêcher d'aller nous promener. Nous attendons des nouvelles de notre hôte couchsurfing qui doit normalement nous accueillir ce soir. En attendant, nous sommes à l'hôtel, duquel voisine la brasserie artisanale de Colonia, dont nous avons déjà visité les installations. Le maître-brasseur est très sympa et a donné plein d'infos techniques à Ben. Et aujourd'hui, il fête le jour international de la bière. Nous vous laissons deviner notre programme. ¡Salud!

Source: Externe

 

Ahora que viajamos de nuevo podemas dar algunas noticias.

Llegamos en Buenos Aires ultimo jueves, y rapidamente nos acostumbramos a comer italiano, a no escuchar bocina todo el tiempo, a tomar el mate... Necesitamos mas tiempo para hablar con el acento argentino y para entenderlo bien. Pero como los argentinos, estos italianos de America, hablan  con las manos siempre podemos entenderlos al fin.

Más que todo vivimos en la casa de Juan, lo que estaba maravilloso. Porque despues 9 meses, cambiamos y el tambien. Estaba muy feliz de escuchar nuestras aventuras de viaje-trabajo, y de hablar en español con nosotros dos. Como no tiene aceso al "squat" dormimos en su casa, encontramos su hijo, su sobrino, sus amigos...

*1

En viaje es muy interesante volver en una ciudad que ya conocemos. No tenemos que visitar las cosas turistacas. Entonces una semana en Buenos Aires es completamente diferente. Aprovechamos de los días con sol para tomar el mate en un parque y comer helados. Nos vamos en Tigre, una ciudad vecina. Comemos otra vez una parillada (pero compartimos diferamente : la carne para Ben, las ensaladas para mi). Nos vamos a Tecnopolis, una ciudad de ciencias enorme, para hacer un taller de grafiti y ver los dinosaurius... 

*2

Ayer salimos de Buenos Aires y de Argentina abajo de una lluvia... había una tormenta increible de 15 horas. Y llegamos, en buque, en la bonita ciudad de Colonia Del Sacramento, Uruguay. (o Uruguach como dicen aqui). Un día de paro nacíonal, es porque escuchamos la cancion La Internacional en la calle. Ahora es todavia temprano para hablar de uruguach, especialmente porque no tenemos un guía. Lo que vimos es que tienen el mismo acento argentino, toman mucho mate, conducen con mas cortesia, y tuvieron un presidente muy especial y interesante, Pepe. La verdad es que estoy feliz de visitar el país de suramerica donde los derechos de las mujeres estan los mas respectados.

*3

De primer visto, Colonia es una ciudad pequeña pero muy linda. De nuevo hace lluvia, pero solamente de noche. (vale, la verdad es que había tanto lluvia que lluvio es nuestra habitación) pero podemos pasear creo. Esperamos para noticias de nuestro couchsurfeur para Colonia en la casa de quien debemos ir hoy día. Esperando estamos en un hostel... y la casa al lado del hostel es la cerveceri artesanal de Colonia. Ya la visitamos. El cervecero maestro es muy amable y dio muchas informaciones a Ben. Y hoy, él celebra el día international de la cerveza. Os dejamos adivinar nuestro programa.¡Salud!

*4

23 juillet 2015

Compte-rendu gastronomique péruvien

La gastronomie péruvienne est parmi les plus diversifiées au monde, comme en témoigne le fait qu'elle aurait le plus grand nombre de plats au monde (491)
« Le Pérou est l'un des pays les plus exportants de la planète Terre, par la grande richesse de ses ressources naturelles et sa contribution au bien-être du monde. Sans lui, le monde serait pauvre et famélique. » (Antonio Brack Egg.)

Vous me connaissez suffisamment pour vous douter que ces phrases d'introduction de la page wikipedia sur la cuisine péruvienne, cela fait quelques années que je les connais par coeur. Non seulement cela, mais aussi tous les blogs de cuisine que je lis qui se sont mis à parler produits péruviens et cuisine péruvienne; les restos péruviens qui ne font que grimper dans les classements; l'arrivée dans ma vie des graines de chia; ma résistance à la mode du quinoa...

Bref, je suis arrivée au Pérou plein d'attentes et déjà alléchée par ses promesses. Plus de 2000 espèces de patates et 650 espèces de fruits, j'avais des visions des marchés complètement hallucinées. 

Mais la vie n'est pas en noir et blanc, la vie est un camaïeu de gris, à l'image de cette photogénique ville de Lima. 

Donc oui le Pérou est un pays à la bio-diversité hallucinante. Grâce au Pérou nous avont les patates, les tomates, le maïs, les cacahuètes, le chocolat, les bananes, le manioc, les piments, les fruits de la passion, le ceviche, le Pisco (attention risque de guerre chilo-peruvienne imminente), et plus récemment le quinoa, l'amarante, les graines de chia, la farine de lucuma et de maca, la stevia... 

Ici les agriculteurs sont propriétaires de leurs semences. Et il n'y a pas d'OGM. (et les boliviens ont sorti Monsanto et McDo du pays par la peau des fesses, mais c'est une autre histoire). Et quand on fait du bus dans la Sierra et dans l'altiplano, on se rend bien compte que machines et agriculture intensive n'ont pas vraiment leur place dans les minuscules champs en terrasses ou tout semble fait a la main. Bref, même si elle n'est pas vraiment bio, l'alimentation semble bien raisonnable.

Dans les marchés, les patates ont leur propre secteur, entre le secteur des légumes, le secteur des fruits, et le secteur des herbes. Et certains restaurants te demandent de choisir la variété de patates de ton plat. D'ailleurs quand je travaillais a Greenpoint, personne ne m'a jamais demandé d'aller lui chercher 5 patates, par contre, il a fallu que j'apprenne à reconnaître les papas amarillas, les papas canchans, les peruanita... et les patates seches comme les chuños et les morayas.

Source: Externe

Ici aussi on prend très au sérieux l'adage d'Hippocrate « Que ta nourriture soit ton médicament et que ton médicament soit dans ta nourriture » . Trop même. On ne mange du maca que dans des boissons nutritives du petit-dejeuner, l'adobo se sert le dimanche pour les lendemains de cuite, les boissons faites dans la rue sont pour la santé, comme les innombrables chariots d'emollientes :

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Les graines de chia ne s'utilisent qu'en ajout "santé" dans les jus de fruits, mais pas pour faire de desserts crémeux comme on invente en France. Enfin si, le courant de cuisine NovoAndina est là pour cà. Utiliser cette quantité incroyable d'aliments pour réinventer des plats, Mais ce courant de cuisine est un peu réservé a Lima et aux grands restaurants. Dans les plus petites villes, les cantines dans lesquelles nous mangeons ont l'habitude un peu triste de toutes servir les mêmes plats les mêmes jours: Je crois qu'il y a aussi une part de superstition. Genre manger des lentilles le lundi ca porte bonheur. Et dans ces petites cantines, les plats savoureux et bien prepares sont un peu trop limites au schema morceau de viande + riz + patates. Complexe mondial de "un plat sans viande c'est un plat de pauvre". Il y a néanmoins beaucoup plus d'options végétariennes et de restaurants végétariens ici qu'en France. Mais je crois que la France est sacrément en retard dans ce domaine. 

Mais quand même, manger au Pérou, quand on a notre talent pour repérer la bonne bouffe a 3 cuadras, c'est chouette. 

On peut manger dans la rue, des papas rellenas (patates farcies), des humitas ou tamales (des semoules de maïs farcies et cuites a la vapeur dans une feuille de maïs) : 

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ou encore le soir des anticuchos qui sont de bonnes brochettes de coeur :

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Et puis il y a aussi les vendeurs de churros, les vendeurs de nougats, les patissiers ambulants, les botifarras (des sandwichs genre hamburgers), des beignets, du choclo con queso (un epi de maïs avec du fromage) :

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dans notre quartier, il y a même des vendeurs ambulants de ceviche.

Dans notre quartier, il y a enormement de cevicherias. Car le ceviche, c'est un peu le plat national. Le ceviche ca date de l'epoque ou les colons espagnols ont instaure le couvre-feu dans les villes cotieres. Les pêcheurs ne pouvaient plus cuire leur poisson pour le manger, ils se sont donc mis à le cuire avec du jus de citron. De là sont nées de multiples variantes, poisson, fruits de mer, ou les deux. C'est délicieux, facile à faire si on a accès à du bon poisson frais. C'est beau, et ca sent bon. C'est surtout un plat de la côte, évidemment.

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Parmi les autres plats de la côte, on peut citer la causa limeña, une purée de pommes de terres farcie, j'en fais une tr`s bonne version végétarienne, vous verrez : 

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Du côté d'Arequipa, on a pu goûter l'excellent rocoto relleno, un poivron rouge piquant farci, souvent servi avec une sorte de gratin dauphinois (un pastel de papas):

Source: Externe

 

Le fameux adobo, un ragout de porc dans une sauce a base de chicha (une boisson fermentee au mais) :

Source: Externe

 

A Cuzco, on n'a pas goute le cuy, pourtant la specialite locale, du cochon d'inde, je crois que c'est leur manie de toujours les présenter avec un poivron dans la gueule  :

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Mais on a goute les chicharrones (des fritures de couenne de porc), c'est gras, et puis on a goute aussi de l'alpaca, c'est tendre.

Dans la région d'Ayacucho, Ben a gouté le puca picante (un ragout piquant), et moi j'ai adoré, et j'adore toujours les papas a la huancayna, une entrée veg que je continuerai à faire :

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Dans les chifa, ces restaurants originaires de la grande émigration chinoise au Pérou, on a gouté plein de plats de nouilles sautées et de riz dont les plus fameuses spécialités, l'arroz chaufa (un genre de riz cantonais) et le lomo saltado (du boeuf sauté servi avec riz et frites, toujours ce combo riz+patates) :

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Et puis dans les petites cantines à 6 soles où on mange souvent (surtout Ben en ce moment), on aime bien le arroz verde con pollo (riz vert au poulet que je demande sans poulet), les tallarines verdes (des spaguettis avec une sauce aux épinards) ou plus rare, l'aji de gallina (un émincé de poulet servi dans une bonne sauce aux piments) : 

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Dans ces cantines ou dans les marchés quand je demande une version végétarienne, je me retrouve souvent avec des combos riz + haricots + crudités, ce qui me va bien, mais parfois des associations plus étonnantes comme le jour où j'ai eu une assiette patates + riz + pâtes. Le soir curieusement, j'ai eu envie de légumes.

Quand on a un dessert dans ces restaurants, c'est bien souvent une mazamorra morada, une gelée au maïs violet assez légère et fruitée :

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Ou d'autres types de gelées. Et tant mieux, car les gâteaux, hors Greenpoint, sont souvent trop sucrés et huileux. Mais on aime bien les fruits. Dans les fruits originaux il y a le lucuma qu'ils ne consomment qu'en smoothie, et qui a un bon goût de speculoos. C'est devenu mon parfum préféré de crème glacée et Ben en a fait une excellente stout.

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Il y a aussi les fruits de cactus comme au Chili, et les différents types de fruits de la passion dont le plus connu est le maracuya :

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Et puis des fruits qu'on connaissait déjà de l'Asie, carambole, grenades, mangue, mille variétés de bananes, avocat évidemment, ananas bien juteux, noix de coco. Plus étonnant le chirimoya, un de leurs fruits préférés, tr`s sucré :

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ou le paqay dont on mange l'espèce de coton :

Source: Externe

Beaucoup d'aguaymanto aussi dont ils font des sauces. Mais ca vous connaissez deja, chez nous on l'appelle physalys ou amour en cage. (ou coqueret ou cerise d'hiver...)

Et cela s'arrête ici pour notre découverte des fruits, car nous ne sommes pas allés dans la jungle.

 

Et qu'est-ce qu'on boit au Pérou ? Je ne vais pas vous reparler de bière, vous savez déjà assez sur ce sujet...

Au Pérou on peut boire du vin (mauvais et trop sucré), et comme au Chili du Pisco pur, ou en cocktails : Pisco Sour, Maracuya Sour et toute une gamme de chilcanos. 

Source: Externe

 

Dans la Sierra, les péruviens n'hésitent pas à boire de la chicha (une bière maison de maïs fermenté) dès le petit matin quand madame va travailler aux champs. Les maisons où il y a de la chicha prête à boire sont signalés par une "enseigne" rouge :

Source: Externe

C'est pas cher, mais c'est pas génial. Je préfère de loin la version sans alcool, la chicha morada, boisson à base de maïs violet, servie partout et facile à faire... si on a du maïs violet :

Source: Externe

D'ailleurs dans les petits restaurants pas chers oú on mange, il y a toujours un refrescante inclus. Une boisson rafraichissante et saine sans alcool. Quand ce n'est pas de la chicha morada, ce peut-etre de la chicha de quinoa, ou de l'eau de pomme, de l'eau d'ananas, de la limonada... Une bonne habitude. En sans alcool évidemment on profite des jus de fruits dans les marchés, et puis il y a le fameux Inka Cola adoré par les péruviens et incompris par les touristes :

Source: Externe

Je ne pense pas avoir réussi à faire le tour. Il y a trop à dire. Déjà sur tout ce qu'on connaît (et mon expérience dans un resto vegan complique encore l'exhaustivité). Et en plus on ne connaît qu'une petite partie du Pérou. Mais ca vous donne un apercu, et peut-être que ca peut vous donner envie de venir !

 

No tengo ganas de hacer la traducción, hay demasiado ! Lo siento chicos !

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13 juillet 2015

Notre étrange voyage immobile...

J'ai parfois peur que vous vous ennuyez à lire ce blog. Mais surtout que vous vous ennuyez prochainement à lire mes carnets de voyage. Enfin, les dessins sont jolis, vous pourrez vous contenter de regarder les images.

Avant de vous expliquer pourquoi, nous avons un nouveau gagnant au jeu du commentaire pertinent: Jean-Claude avec sa question "Et le côté Pacifique, c'est comment ?". On sent là le prof d'histoire-géo qui ressort. J'imagine que vous ne saviez pas tous que Lima était une ville côtière. Moi-même je l'ignorais avant de lire le commentaire de Jean-Claude. Il gagne donc des graines d'herbe andine pour son jardin, si ca passe la douane.

Et donc pour répondre à cette pertinente question, le côté pacifique le plus proche de chez nous, au bout de l'avenue qu'on voit de notre fenêtre, à 30 minutes de marche, il est comme ca :

Source: Externe

Vu qu'ils ont eu la charmante idée de mettre une voie express en bord de plage, je reste en haut de la falaise à regarder les surfeurs dans l'espoir qu'il se passe un truc (à lire en fredonnant les dents de la mer si vous voyez ce que je veux dire). Il paraît cependant qu'il y a des plages baignables au nord et au sud de la ville, mais je n'ai jamais eu le courage de faire les 2 heures de bus nécessaires pour aller vérifier. Je sais, vu le nom du blog c'est honteux, mais bon :

Source: Externe

Deux heures dans ces conditions sachant que je n'aime pas me baigner, qu'il fait gris, que le pacifique c'est froid et plein de vagues...

 

Pour en revenir à notre sujet principal, c'est un peu difficile de raconter régulièrement notre vie dans cet étrange voyage immobile. Pas vraiment un voyage, sinon nous pourrions vous raconter les cailloux du Machu Picchu, les cailloux de Huaraz, les cailloux de Chan Chan, les cailloux de Kuélap... Pas vraiment une vie d'expatriés non plus, sinon je n'aurais pas recu le mail suivant de l'ambassade de France :

Madame Meneuvrier,

La réception du 14 juillet est uniquement réservée à la communauté Française résidente et enregistrée au registre des Français établis au Pérou. Cela n'étant pas votre cas, je ne peux pas procéder à votre demande.

Cordialement,

Le Consulat.

 

Il paraît que la bouffe sera bonne, mais ca nous aurait obligés à faire du shopping pour se trouver une tenue correcte exigée.
Mais à part ca, nous menons quand même un peu une vie d'expats (à El Bolson, à Cuzco, à Lima). Déjà nous vivons quelque-part. Cela veut dire renouer avec le ménage, les courses, la cuisine, ce qui ne nous était pas arrivé en Asie. Cela veut dire aussi faire des achats étranges pour des voyageurs : drap-housse, clé à molette, lunettes et brosses à chiottes, poubelles, déboucheur à évier, miroir, moule à cake, produit nettoyant, anti-puces, plaque à pizza... Fréquenter quincailleries et bazaar en tous genres. Avoir sa vendeuse de fromage préférée, celle chez qui le beurre est le moins cher. Mettre le réveil à sonner tous les jours. Vivre une vie presque semblable à celle des autochtones, et pas être de simples spectateurs. Avoir quelques relations sociales, et inviter des gens à venir manger chez nous. Apprendre à jouer au tarot. Subir les travaux dans la rue, puis les travaux de construction de l'immeuble à côté, puis les travaux dans notre propre immeuble. Repérer les activités culturelles intéressantes. Profiter de la semaine du cinéma francais. Aller au salon du chocolat :

Source: Externe

Aller au 14 juillet de l'alliance francaise qui a lieu le 11 juillet, regarder des jeunes vrais expat se la péter en organisant un championnat de pétanque absolument pas orthodoxe. Se préparer pour aller au salon du livre.

Source: Externe

Avoir des collègues. Etre parfois exaspérés des limites imposés par notre espagnol et des frustrations que ca crée dans les relations. Ecrire un mail à Davinia pour pleurer sur son épaule à ce sujet. Mais d'une manière générale nouer des relations plus profondes avec les gens qu'on rencontre, parce qu'on a plus le temps. Et se lancer des défis, se découvrir des nouvelles compétences.

Pour nous c'est un vrai voyage enrichissant et différent. Mais, c'est un voyage difficile à raconter, ici ou dans les carnets. Alors n'hésitez pas à nous poser des questions pour nous aider à vous le raconter.

 

 

A veces tengo miedo que se aburren leyendo este blog. Y mucho más cuando van a leer los cuadernos. Pero los dibujos son bonitos, no necesitarán leer el texto.

Antes hablar más de esto, tenemos un ganador al juego de la pregunta interesante : Juan-Claudio con su pregunta  "Et le côté Pacifique, c'est comment ?". Podemos adivinar que él estaba profe de historia-geografia. Creo que so saben todos que Lima es una ciudad costera. Yo tambien no lo sabia antes la pregunta de Juan-Claudio. El gana semillas de una hierba andina para su huerta, si esta bien con la aduana.

Para responder a esta pregunta, la costa pacifica la mas cerca de nuestra casa, a 30 minutos a pies, es como eso :

*1

Como tuvieron la idea genial de poner una via expresa al lado de la playa, me quedo arriba mirando los surferos esperando que algo pasa (algo con un tiburon por ejamplo...). Parece que hay playas más bonitas al norte y al sur de la ciudad. Pero nunca tuve el coraje de hacer las 2 horas de bus para verlas. Yo sé,  tendría tener ganas porque el blog se llama Tous En Bus, pero...

*2

Dos horas en estas condiciones aunque no me gusta bañarme, hece tiempo gris, el pacifico esta muy frío y lleno de olas...

 

Para volver al tema principal, es algo dificil contar a menudo nuestra vida en este extraño viaje inmovil. No realmente un viaje sino contaría las piedras del Machu Picchu, las piedras de Huaraz, las piedras de Chan Chan, las piedras de Kuélap... No realmente una vida de expatriados sino no habría recebido este mensaje de la embajada de Francia :

Madame Meneuvrier,

La réception du 14 juillet est uniquement réservée à la communauté Française résidente et enregistrée au registre des Français établis au Pérou. Cela n'étant pas votre cas, je ne peux pas procéder à votre demande.

Cordialement,

Le Consulat.

 

Parece que la comida será buena, pero no tenemos el uniforme de gala que es necesario.

Pero, vivimos un poco una vida de expatriados, aquí, en Cuzco, y tambien en El Bolson.
Ya vivimos en un lugar, lo que significa que debemos limpiar nuestra casa, ir de compras, cocinar... Significa tambien compras cosas extrañas para mochilleros : sabanas, llave inglesa, asiento de baño, cepillo de baño, basuras, destapador, espejo, molde para postre, limpiador, mata-pulgas... Vamos a veces en ferreterias y otras tiendas asi. Tenemos nuestra vendadora de queso preferida, y la en cual tienda la mantequilla es mas barata. Utilisar el despertador todos los días. Vivir una vida casi como la de nuestros vecinos, y no estar espectadores. Tener relaciones, invitar personas para comer en nuestra casa. Aprender jugar al tarot. Vivir con obras en la calle, obras en el edificio. Ir a las actividades culturales interesantes. A la semana del cinema frances. Al salón del cacao y chocolate :

*3

Ir al 14 de julio de la Alianza Francesa (que fue el 11 de julio) y mirar verdaderos expatriados muy orgullosos hacer un campeonato de petanque no orthodoxe. Prepararse para el salón del libro :

*4

Tener compañeros de trabajo. Y a veces estar muy frustrado con su español limitado que no permite relaciones mas interesantes, Escribir un mensaje a Davinia para hablar de esto. Pero en general, tener relaciones mas profundas con la gente que encontramos, porque tenemos mas tiempo. Y desafiarse mismo, descubrirse nuevas competencias.

Para nosotros es un viaje muy interesante, pero bien dificil a contar aqui o en los cuadernos. Y pueden preguntar cosas para ayudarnos a contarlo.

 

30 juin 2015

Ce que je fais...

Nous n'avons pas donné beaucoup de nouvelles de notre vie à Lima, cela fait pourtant déjà 1 mois que nous vivons dans notre grand duplex prêté par Yann. Et nous allons y rester encore 1 mois, malgré la défaite du Pérou en 1/2 finales de la Copa America. (oui cela rien à voir, et alors ?)

Si Ben ne donne pas de nouvelles de sa vie professionnelle pourtant passionnante, c'est parce qu'il est très vexé du peu de réactions sucitées par son message du 4 juin. A croire que vous n'aimez pas tant que ca la bonne bière et que vous vous contentez très bien de Heineken en notre absence... On en prend bonne note... (j'extrapole sûrement un peu, et sans doute le fait qu'il travaille 6 jours par semaine 10 à 12 heures par jour est un peu responsable de son silence)

Quand à mon silence...

Lors de notre dernier mois à Cuzco, j'ai emmené les copines faire des sorties de dessin dans la ville. Aucune d'elles n'avait vraiment dessiné avant, et elles y ont pris goût, surtout quand elles se sont rendues compte qu'elles y arrivaient très bien. Elles ont acheté du matériel, et continuent toujours à dessiner. Et on continue les "cours" par correspondance pour rester motiver. 

P1050516

 

Grâce à ces bons moments et à leurs encouragements (apparemment je suis une bonne prof), et au succès de ces sorties (Chloé par exemple continue de dessiner en France alors qu'elle a repris le travail, Alice continue à dessiner sa vie à Qosqo Maki, et Julien a un peu plus de mal depuis qu'il est rentré, mais il m'envoie parfois des dessins) j'ai décidé de proposer des sorties de ce style aux touristes à Lima.

P1050514

 

J'ai donc passé mes premières semaines à Lima pour faire de grandes balades et repérer des endroits où dessiner. Le problème c'est que Lima n'est pas une petite ville comme Cuzco pleine de bâtiments typiques, d'escaliers, de scènes de rues pittoresques, de bancs... Lima est une ville énorme, bruyante, grise, pleine d'immeubles, de rues résidentielles grillagées, de voitures... Mais il y a de jolis quartiers, des parcs agréables, des maisons colorées... il faut les trouver. Et il faut être prêt à marcher beucoup. J'ai donc décidé de consacrer mes sorties dans le quartier de Barranco, le plus joli, bohême, avec des parcs et des bancs :

Source: Externe

 

Ensuite j'ai repéré des magasins de matériel d'artiste, et j'ai fais une affiche que j'ai distribué dans une quinzaine d'auberges de jeunesse :

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Le problème c'est que ce n'est pas suffisant comme pub. J'ai pour l'instant fait une seule sortie avec 2 élèves. La sortie s'est très bien passée, et les élèves (un francais et une péruvienne) ont acheté du matériel pour continuer à dessiner, et souhaitent refaire des sorties quand ils reviendront sur Lima. J'ai ajouté un peu de publicité sur le site couchsurfing.com, et j'ai 2 "touches" avec des péruviens... à suivre... Et notre copine Gaelle a fait de la pub sur les groupes de francais à Lima sur Facebook.

En conclusion, quand les gens viennent ca marche bien, mais il n'y a pas encore assez de gens qui viennent. Mais je suis très contente de me lancer ce défi, c'est une nouvelle expérience bien intéressante !

 

No hemos dado muchas noticias de nuestra vida en Lima, aunque ya vivimos aquí en un gran departamento desde hace 1 mes. Y vamos a quedarnos aquí un mes más aunque Perú ayer perdió en 1/2 finales de la Copa America. Chile robó la victoria... 

Si Ben da ninguna noticia de su apasionante vida profesional, es porque el está muy molestado por las muy pocas reacciónes por su mensaje del 04 de junio. Podemos creer que no os gusta tanto la rica cerveza, y que Heineken es sufisiente para vosotros en nuestra ausencia ... Tomamos buena nota ... (probablemente extrapolo un poco, y probablemente el hecho de trabaja 6 días a la semana 10 a 12 horas al día es un poco responsable de su silencio)

Y mi silencio...

Al fin de Cuzco en Mayo, llevé mis amigas hacer salidas de dibujo por las calles. Ningunas había dibujando antes, y lo hicieron muy bien con mucho gusto. Tanto que compraron cuadernos y boligrafos y pintura para seguir. Y seguimos cursos por internet para motivarnos. 

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Gracias a estos momentos de felicidad y a sus alientos (parece que soy una buena profe), y el éxito de estas salidas (por ejemplo, Chloe sigue dibujando en Francia aunque ella volvió al trabajo, Alice sigue dibujando su vida en Qosqo Maki, y Julien tiene un poco más de dificultades desde que regresó, pero a veces me envia dibujos) decidí proponer salidas de este estilo a los turistas en Lima.

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Pasé mis primeras semanas en Lima padeando por las calles para encontrar buenos lugares para dibujar. El problema es que Lima no es una pequeña ciudad como Cuzco con muchos edificios tipicos, escaleras, escenas de vida tradicional, bancos... Lima es una ciudad enorme, ruidosa, grisa, inmuebles, calles residenciales, carros.... Pero hay barrios bonitos, parques agradables, casas coloradas... hay que encontrarlos, hay que caminar mucho. Decidí hacer las salidas en el barrio de Barranco, el más bonito, pequeño con parques, bancos :

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Despues encontré tiendas para artistas, y hice un cartel de publicidad que pone en 15 hostales : 

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El problema es que este publicidad no es sufisiente. Hasta hoy, hice solamente una salida con 2 alumnos. La salida fue muy bueno, los alumnos (un frances y una peruana) muy alegres y despues compraron cosas para seguir dibujando. Quieren hacer una nueva salida cuando van a regresar en Lima. Añadí publicidad en couchsurfing.com, y tengo 2 "picadas" con 2 peruanos. Mi amiga Gaelle añadió publicidad en un grupo de franceses en Lima en Facebook.

Entonces, cuanda la gente viene, fonctiona muy bien, Pero no ay sufisiente personas que vienen. Pero estoy contenta de este desafio, es una nueva experiencia interesante !

 

17 juin 2015

Une experience gastronomique

Je crois l'avoir annonce avant de partir, mais pour moi un des buts du voyage au Perou c'etait de se faire un resto gastronomique tres cote !

Au mois de fevrier, on a choisi d'aller au Central, qui etait le restaurant peruvien le mieux classe, 15eme au niveau mondial. En plus le chef, Virgilio Martinez est tres beau. En Europe on n'aurait jamais les moyens de se faire un restaurant comme ca, ici au Perou, c'est tres cher evidemment, mais c'est envisageable.

On a donc propose a Olive et Aurelie de venir vivre cette experience avec nous puis qu'ils seraient sur Lima egalement. Et on a reserve une table avec 3 mois d'avance.

Mardi 2 juin, le classement 2015 des 50 meilleurs restaurants du monde est revele... le Central est monte a la 4eme place

Jeudi 4 juin, le grand jour, j'etais excitee comme une puce. Le lieu est confidentiel, pas de carte ni d'enseigne a l'entree, un interieur chic, contemporain et lounge (j'aime pas trop), mais au fond une vitre immense a travers de laquelle on voit toute la brigade en action. La pince a epiler, un des instruments de cuisine dans ce restaurant.

On n'a pas trop compris le menu qui indique les altitudes de provenance des ingredients. Et la plupart des ingredients, on ne les connait pas, on est au Perou, pays de mega-diversite.

Source: Externe

 

Sur notre table pas d'assiettes, ni de couverts, encore moins de sel poivre, et pas meme de pain et de beurre pour se goinfrer avant le repas. D'ailleurs ce n'est pas un repas, c'est une degustation... rien a voir...

Chacun des plats arrive, presente sur des elements tres mineraux qui parfois reconstituent l'ecosysteme de provenance des ingredients. Il ne faut pas se tromper, tout n'est pas mangeable !

Petite chips avec une araignee de mer recouverte d'une petite mousse beurree :

Source: Externe

Morceau de racine de yacon, enveloppee dans une feuille et recouverte de mousse de canard fume (l'assiette est un glacon avec des trucs dedans) :

Source: Externe

Croquant d'algues avec une mousse d'escargot de riviere :

Source: Externe

Des chips de cacao, d'une variete de patate, et d'un autre truc, servi avec des mousses de rocoto et d'herbe huacatay, et des pains de mais et de feuilles de coca :

Source: Externe

Source: Externe

 

Du couteau, recouvert de mousse de lime et de fines tranches de melon pepino, tro chevere !

Source: Externe

Des sortes de petoncle avec laitue cuite et sauce de granadilla :

Source: Externe

Morceaux de veau, avec quinoa de 3 couleurs, croquant de mousse de lait et lait de quinoa aromatise aux herbes :

Source: Externe

Et le plat suivant nous a ete servi par Virgilio en personne qui pour mieux nous expliquer en quoi il consistait et pour repondre a nos questions a ete chercher les ingredients bruts en cuisine. Il s'agit d'une escalope-puree, mais pas n'importe laquelle, une puree de patate pourrie (la moraya), couverte de bacteries (!) et de morceaux d'oeufs et d'herbes:

Source: Externe

Premier dessert, une mousse de cacao, avec des chips de lucuma, et des copeaux d'argile comestible... ces plats, on les a fini jusqu'a la derniere miette, quitte a y mettre les doigts :

Source: Externe

Source: Externe

Et pour finir, un genre de cafe gourmand ou le cafe est remplace par une eau de mucilagene de cacao :

Source: Externe

avec des petites gelees de sanchi (le gros truc blanc degoutant c'est des feves de cacao dans leur mucilagene, ca sert d'assiette) :

Source: Externe

des petites chips au caramel recouvertes de kiwicha (amarante) :

Source: Externe

des cubes cristallises de muña (le nom peruvien du poleo, une sorte de menthe) et des chips de cacao :

Source: Externe

 

Voila, c'etait chouette ! Un peu too much dans les presentations comme vous avez pu le voir, mais des vraies decouvertes de saveurs !

Romain, on attend ta reponse a Virgilio Martinez !

 

Traduccion mas tarde, tengo que ir de compras

12 juin 2015

Le moment chaton

Pour une fois, pas une chanson, mais une petite video sur un parc a 5 minutes de chez nous

 

Los gatos del parque Kennedy en Miraflores

4 juin 2015

Fin et suite

Voila, On a quittes Cuzco, j'ai quitte ma brasserie et mes bieres. 21 brassins au total. La liste precedente plus :
- White Ale : biere blanche classique, avec écorce de Limon et grains de coriandre bio broyés
- Blanche de Cuzco : la même recette, en remplacant Limon par Diente de Leon (plantes locale, amere, pissenlit) et coriandre par Muña (herbe mentholée)
- Leon IPA : IPA a la Diente de Leon
- Guarana Porter : biere de type anglaise, brune, mais pas noire, plutot legere, aromatisée au Guarana, herbe locale
- Blonde Muña : biere blonde aromatisée a la Muña ... facile
- American IPA : IPA bien amere, et tres houblonnée, et tres reussie. Défi relevé de brasser une vraie IPA americaine a Cuzco, où il se disait que c'était impossible ... ha ha ha !
- Brown Ale : biere marron
- Speciale Bitter : type anglais, un peu amere, un genre d'IPA legere, tres reussie, qui a connu un franc succes (on a vide le fut en 2 jours ...)

C'était chouette de travailler en autonomie, j'ai appris un paquet de trucs, et maintenant je peux dire que je sais faire de la bonne biere (ouai, c'est pretentieux ça hein ? mais c'est confirmé par des brasseurs professionnels qui sont venus les gouter ha hah ha !). Je maitrise mieux les ingredients, les methodes et les procédés.
Mais il reste encore un autre gros paquet de trucs a apprendre. Pour ça, j'ai accepté la proposition de mon chef, et on va donc rester un mois a Lima, pour travailler dans sa VRAIE brasserie (580 litres par brassin, 6000 litres par mois, une douzaine de personnes, ...).

Source: Externe

Source: Externe

Source: Externe

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Avec un programme chargé : réaliser en solo un brassin de 580 litres; mettre en place un procédé efficace de nettoyage, remplissage et maturation de fût de pression; mettre en place le systeme de distribution a la pression dans le nouveau bar (qui ouvre en juin, en plein coeur du quartier anime de Lima); monter la microbrasserie pilote au sein du nouveau bar, et lancer quelques recettes originales; bricoler une tireuse a biere artisanale dans l'hotel de Lima, comme a Cuzco; et surtout: gouter des bières artisanales, s'amuser, rigoler, gouter des bieres, rigoler, gouter des bieres, ...

en español : todo esta bien !

Source: Externe

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